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Un doigt mais mouillé

Compte rendu

La veille c’était avec un doigt. Enfin ça c’est Axelle qui le dit (voir Axelle met 1 doigt au J1 du WET3 http://www.derailleurs.org/content/juste-un-doigt). Pourtant le soir elle n’y était pas allée du bout des doigts pour remplir son verre. Ni personne d’ailleurs. Un WET forcément c’est arrosé. Le lendemain on était donc à deux doigts de déclarer forfait, en dépit de force alka-seltzer, tisanes dégrisantes et autres remèdes. (3 textos à Sophie, deux coups de fil, 5 coups de sonnette… et qui l’eût cru, arrive enfin le : « Ca va, ça va… j’arrive ! »)

Pour ce J2 du WET3, c’était pilotage. On avait deux visiteurs, Yvonick et Thibault,  un peu straights, mais comme nobody is perfect, on a fait attention à ne pas dire trop de bêtises. Photo de famille sur le green du parc. On suggère à Jean-Marc que son green serait aussi idéal pour les exercices de freinage et de dérapage. Curieusement, l’idée ne fait pas mouche.

On part avec seulement quelques minutes de retard le temps que Ricou retrouve casque, gants, et lunettes. Cette fois-ci il avait son vélo. Gaiment le groupe roule à travers champs et chemins et monte au sommet de la colline de Comboire. Hasko batifole. Hasko c’est le chien de Jean-Marc. Et Hasko va être papa. Vous vous en foutez, mais c’est quand même une information de la plus haute importance. Pendant tout le printemps Jean-Marc, Lolo et Ricou ont martyrisé ce pauvre animal, le clôturant de fils électriques et de barbelés, de laisses, de portes verrouillées, mais voilà rien ne retient le toutou trop épris de sa dalmatienne Cruella…  Euh mon petit doigt me dit que si je continue de digresser ainsi, je vais me faire recadrer avant même la prochaine réunion d’antenne. Mais ce que dit ou fait mon petit doigt...

Arrivés sur le plat, Marti suggère un exercice assez ... enfin... on ne m'y reprendra pas. Il faut régler son dérailleur sur le plus gros pignon et tenter, sur terrain plat, de rattraper Bernie qui est deux cent mètres plus loin. Evidemment, on tombe tous dans le panneau et on se prête au jeu. Evidemment on ne rattrape pas Bernie (sauf Jeannie, mais ça aussi c’était évident). Evidemment on est essoufflés et haletants. Evidemment c’était le but de la manœuvre. Et Marti est fier de son coup.

On arrive sur le terrain d’entrainement. Nous sommes quelques-uns à le connaitre, parce qu’on a servi d’élèves-test pour la préparation cette session de pilotage. On ne le dit pas trop fort, parce qu’à part Sandrine et Jeannie, ça ne se voit pas du tout qu’on a déjà essayé de faire les exos. D’ailleurs, personne ne s’y trompe : Jérôme et Nico sont immédiatement affectés au groupe des faibles. Ca rigole pas dans l’antenne. Nos deux nouveaux, eux, ont déjà fait leurs preuves et hop, avec les forts. Tout comme ROxane pour qui la question ne se pose même pas.

Line s’occupe du groupe des faibles. Marti et Lolo des forts. Là je voudrais m’abstenir de faire un commentaire, mais quand même. Si j’étais une dérailleuse un tant soit peu militante je demanderais pourquoi c’est toujours les nanas qui se coltinent les petites sections et les mecs qui ont les grands, hein ? Bon ça va… finalement on va échanger les groupes. Donc on a bien fait de s’abstenir de faire le commentaire.

Atelier Line. Equilibre sur le vélo. Prise de conscience des appuis. (Qui sait combien on a d’appuis sur un vélo ? Le premier qui répond « ça dépend combien de doigts on met », s’en prend une). Lâcher des appuis. Déplacement latéral sur le vélo. Pédaler-freiner. Course de lenteur.
Atelier Lolo-Marti. Freinage. Avant. Arrière. Les deux. Au plus court. Ou comme on peut. Et on appuie sur l’avant du vélo, non mais !

A la mi-temps, échange des groupes. Il pleut des cordes – on vous avait dit WET. Pour couronner le tout, les forts ont labouré le terrain. A croire qu’un tracteur est passé par là. Ricou constate que j’y mets deux doigts (à mon âge, on peut, non ? Eh bien non !).

A la deuxième mi-temps ce ne sont plus des cordes, ce sont des trombes. Jérôme se demande pourquoi il est remonté de ses Calanques. Nos transfuges de la vallée de Chevreuse trouvent cela tout naturel, ils sont dans leur élément. Trempés jusqu’aux os, on s’abrite enfin dans un des tunnels du fort, creusé dans la roche. Et on attend la fin du déluge.

Le conseil pédagogique de nos trois instructeurs rejoins par Ricou décide de s’attaquer à la deuxième série d’ateliers en forêt.
Il y a un atelier spécial Sophie-Axelle par Line-Lolo. Nous n’avons que peu d’informations sur cet atelier. Mais les élèves reviennent ravies.
Deux groupes alternent. Pour les uns ce sont les exercices préparatoires au bunny-hop avec Marti. Génial. Même si on n’arrive pas à passer l’obstacle à 3mm du sol, on découvre des sensations nouvelles sur son vélo. Pour les autres c’est le saut avec Ricou. Là aussi on exulte. Enfin je dis ça, je n’ai pas dépassé le stade petit saut, mais j’ai vraiment pris mon pied pendant le quart de seconde dans les airs, et peu importe l’emplafonnage dans le tas de bois à l’atterrissage. Toutes les filles, évidemment, sont allées sur le grand saut. Nos deux visiteurs Grésivaudains également.

Au deuxième déluge, il y a unanimité pour rentrer. Jean-Marc comme d’habitude nous accueille et après s’être un séchés on casse la croute.
Le debriefing dévie sur une réflexion identitaire. Il faudra reprendre la discussion. Mais surtout il faudra reprendre les sessions de pilotage, parce qu’on a tous progressé (si, si, même les plus… disons… les moins… habiles)

P.S. Line m’a tout démonté et remonté mon vélo, et maintenant je ne peux plus mettre qu’un seul doigt sur le frein (snif !)

Infos pratiques

Nombre de participants :
13 personne(s)
Distance parcourue :
5 Km
Dénivelé positif :
300 m

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