Bon d'accord, nous avons commencé par perdre une nouvelle recrue dès la gare Saint-Jean, mais bon, ce sont les affres d'une jeune antenne et puis par ici le TER est moins fréquent que le RER surtout quand il est en grève !!!

Heureusement, Pascale était là pour relever le challenge des nouvelles recrutées post Marche des Fiertés. Allure fine et mollet ferme, nous avons senti dès le début que le niveau de la rando passait direct du 2 au 3. Même pas peur !
On démarre à 25km/h en papotant et vendant l'asso, sa convivialité, ses membres formidables tout en glissant doucement vers le 30km/h (je parlais moins et avais déjà les joues rouges !).
Paysages entre landes de pins et forêts de feuillus, quelques voyageurs cyclos croisés, que du bonheur, la route pour nous.
Pendant la pause déjeûner, on attendait l'autre recrue qui avait pris le train d'après mais n’était pas descendue à la bonne gare et était partie dans la direction opposée et avait crevé en chemin...

Nous repartons de plus belle n'ayant pas à attendre et arrivons rapido à Bazas (Pascale et Myriam au taquet !) en pleine répet de la soirée médiévalo-musico-lando-historico-locale avec bergers landais sur échasses.
Arrêt obligé face aux festivités dans la généreuse taverne "restaurant de la cathédrale". Oui, car Bazas n'est pas un bled paumé mais possède remparts cathédrale et Cité gasconne de 25 siècles, prospère au Sud des vignobles bordelais de Sauternes et de Graves, et au Nord de l'immense forêt landaise. Ville d'Action, d'Art et de Tradition, Bazas conjugue un dynamisme économique certain - agro-alimentaire, élevage du bœuf de Bazas, industrie du bois, industrie métallurgique - avec un riche patrimoine culturel et historique en tant qu'ancien siège épiscopale, administratif et judiciaire. Et Toc ! Sans rire, le coin est vraiment pas mal !

Un super spot pour vélo de route et un endroit à noter pour le ravito bière à la brasserie ( la nouvelle recrue est au niveau de ce coté là ! Ouf !!!).

La suite se fait en voie verte (et non vélo route protégée sans voiture) mais vallonnée et agréable pour rejoindre la piste du canal latéral à la Garonne (celui qui va à Toulouse) puis rejoindre La Réole où nous avons réussi à sauter dans un train en 5 mn malgré la grève, avec un emplacement pour les vélos (ce qui n'était pas le cas à l'aller avec un train des années 90 !).

La rando était top. Pascale aussi, même pas fatiguée... ca promet de belles randos.
A bientôt pour de nouvelles aventures en Aquitaine,

Sophie