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Stage pilotage dans le Pilat avec Valérie

Compte rendu

Nombreux sont celles et ceux qui m’ont demandé avant de partir « le Pilat ? Tu vas faire du VTT sur les dunes du Pilat ? ». Meuuuuhh non, les montagnes du Pilat au-dessus de St Etienne.
Des montagnes de granit, des vraies, pas du sable. Des montagnes dont le nom viendrait de Ponce Pilate, célèbre préfet romain de Judée du temps de Jésus.
Des montagnes entre Rhône, Méditerranée et Alpes où la neige peut atteindre des records en hiver et les températures être caniculaires en été.
Des montagnes dont les routes et chemins sont le merveilleux terrain de jeu des motards en mal de lacets, cyclotouristes en mal de grimpette et VTTistes en mal de gros cailloux!
Bref, un super terrain de jeu pour nos Dérailleurs/-eurs de ce samedi.

D’ailleurs, et une fois n’est pas coutume, cette fois encore, les Dérailleuses ont été plus nombreuses que les Dérailleurs. Est-ce un mouvement de fond ou juste un phénomène étrange prenant place juste en Vendée et dans le bassin rhodanien ???? N’ayez crainte messieurs, nous serions ravies d’en accueillir plus bien entendu !

Sinon, pour ce qui est du déroulement, petite séance maniabilité avec passage de divers obstacles le matin ou nous constaterons que certaines n’ont pas hésité à rater celui de la butte juste pour se voir pousser aux fesses par notre charmante guide…
nous avons aussi dépassé le taux légal de pertes puisque Sandrine a chuté sur l’obstacle posé délibérément au sol par Valérie, écorchant un genou non protégé et que Maude a préféré se jeter dans le vide et s’étaler comme une crêpe plutôt que de manger les branches de sapin d’un passage escarpé (ledit passage longeant un chemin carrossable et avenant, on se dit qu’elle a sans doute voulu rejoindre ce chemin, trouvant idiot qu’on la fasse passer par un endroit si difficile… ?).
Alain a aussi généreusement prodigué ses conseils avisés aux participant(e)s en difficulté bloquant ainsi le passage (sans doute l’habitude de ne pas laisser passer les gens sans billet dans le train.. ?)

Pique-nique sous un arbre solitaire mais que nous remercierons pour sa fraicheur hospitalière dans toute cette canicule. On n’arrête pas Jess qui décide de faire des tours dans l’herbe en mode montée-descente. Décidément, Nantes doit être trop plat…
Nous constatons aussi que Valérie est un puits d’anecdotes et qu’alors que tous et toutes se repaissent et somnolent, elle n’a pas encore mangé la moitié de son sandwich.

Christiane (on me l’a présentée comme la Jess de l’Est – tout un programme !) me sèche dans une montée avec son vieux Rockrider 1997 de 25kg (avec porte-panier à l’avant SVP !).
L’après-midi, c’est parti pour une descente depuis le col de la Croix de Chaubouret jusqu’à St Etienne, soit 600m, très varié :
Portions rapides et techniques dans de gros cailloux carrés (pire que du ballast) où parait-il qu’il ne faut pas perdre trop de vitesse afin de moins subir et rebondir (je remarque soudain tout l’intérêt des pédales automatiques pour ne pas justement « perdre les pédales »).
Nathalie et Maude se révèlent de terribles descendeuses qui nous prouvent une fois de plus que Darwin avait raison – elles appliquent la dure loi de la jungle envers leurs congénères « seuls les plus fort(e)s survivent… ».
Passage dans un bois tapi d’humus, sans autre végétation que ses grands arbres (quel repos après les pierres !). Jess se révèle être une généreuse porteuse d’eau…
Passage technique en mono-trace serpentant à travers bois, raide et parfois encombré de racines ou constitué de dalles de pierres (heureusement que le sol est sec !), l’occasion de voir si nous n’avons pas perdu notre aptitude à utiliser nos pieds (plutôt que de faire le soleil sur le biclou), mais aucun besoin de prendre des risques inutiles, quand on a peur la prudence est de mise. Quoique n’ayant pas vu la chute, je soupçonne Caroline d’avoir voulu esquiver le passage difficile par un raccourci derrière les framboisiers…

Petite remise d’aplomb (précipitée !) grâce à une boisson rafraichissante au village de Rochetaillée dont le château du XIIème siècle (un peu de culture ne nuit pas) surplombe une magnifique vallée.
Fin de la descente au pas de course (mon compteur enregistre tout de même 47km/h!) ou je trouve avec une facilité déconcertante le bouton « arrêt » de mon cerveau. Retour par le bus jusqu’au col où nous craignons à chaque virage pour la vie de nos vélos à l’arrière du bus. Alain profite du trajet pour dragouiller le chauffeur.

Tandis que tout le monde se dirigent en voiture vers Graix pour un super BBQ chez Valérie, Jess et moi-même décidons de poursuivre le plaisir en vélo, avec une descente en apothéose à travers un champ d’herbes hautes ! Cerises, saumon, saucisses-chorizo, diverses salades et boissons plus ou moins alcoolisées ainsi qu’une charlotte aux fraises miraculeusement rescapées de la canicule dans sa glacière (merci Christiane !) ont revigoré les valeureux Dérailleurs ! Retour en vallée just in time sous le déluge !

Une journée parfaite, des participant(e)s très sympas, une super organisation (merci Roxane), une guide dont l’énergie et le sourire sont très communicatifs.
Allez, un peu de pub, sa boîte s’appelle « trott’ nature », à Graix !

Claire (de la haut)

Infos pratiques

Nombre de participants :
11 personne(s)
Distance parcourue :
20 Km

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