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S-Express

Compte rendu

Belle journée pour une sortie endurante de 50 km : du soleil, des sentiers joueurs, des traces sèches ou sableuses, des descentes dynamiques, et des montées accueillantes mais traitres sur la longueur. Surtout cinq Dérailleurs : Benji, Laurent J , Josselin et Laurent (les locaux de l’étape) et FredH,. Et aussi une crevaison, parce que sinon ce ne serait pas une vraie rando. Nous avons pu apercevoir des chevreuils, de nombreux chevaux, et même des humains randonneurs libérés de leur masque, comme de leur voiture, et venus respirer les bois.
Nous nous sommes souvent laissés emporter par notre fougue, attirés par le moindre monotrace qui finalement nous emmène nulle part, dans les bois surplombants Chamarande. Nous avons su éviter la traversée de la N20, mais non sans prendre le sens interdit d’une sortie, ne le répète pas. Car par ailleurs nous nous sommes très bien conduits vis-à-vis des marcheur·euse·s, cavalier·e·s et autres cyclistes… sur un mode taquin tout de même.
Et tout d’un coup, sortant d’un bois blotti sur une butte, le paysage s’ouvre pour nous laisser apercevoir l’église de Saint-Sulpice-de-Favières. Nous remarquons la disproportion éclatante entre la taille du village d’une part, et la splendeur et les dimensions de l'église, d’autre part. J & L nous font remarquer l’originalité de l’architecture gothique inachevée. Plus loin, au bout d’un sentier grimpant et sinueux on découvre la petite église de Saint-Yon, et son cimetière attenant où Josselin nous invite, car ici repose, sous un mausolée à l’Antique, Maurice Morel (1885-1972), plus connu sous le nom de « Roi du bout dur » en référence au renfort de métal qu’il inventa pour les chaussures de sécurité qui fit sa fortune.
Nous avons pique-niqué à la Mare aux Garçons, au soleil, avec en dessert offert chocolat noir et biscuits citronnés. C’était le moment de nous remémorer nos séjours estivaux. Pas de pause sieste, le groupe semblant bien frais et vigoureux. Personne ne s’en est plaint ?
Pourquoi ? Parce que plus loin nous nous sommes jetés dans la forêt régionale d’Etréchy : plaisir maximum, nous y avons lâché les chevaux….au galop, sur les monotraces.
Pour le moins agréable de la journée, du côté de la Crotte aux Anes, il a fallu quand même se méfier des chasseur·se·s, entre deux décharges sauvages.
Les derniers lacets pour faire mumuze, et nous stoppons notre cavalcade vers 15h30. Aucun bar à l’arrivée sur Lardy pour nous accueillir, fermé. Une bise aux dourdannais et hop, dans le train.
Nous pourrions encore te raconter pleins d’autres anecdotes. Alors, n’oublie pas de venir la prochaine fois.

Infos pratiques

Nombre de participants :
5 personne(s)
Distance parcourue :
53 Km
Dénivelé positif :
850 m

Commentaires

Franck_M

Quelle aventure ! Merci pour ce récit épique. J'ai souvenir d'une version copieusement arrosée fin août....

mer, 21/10/2020 - 14:47 Permalien

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