…même si le soleil nous a écrasés de toute sa chaleur. Chaleur présente dès le matin au RV à St Lazare où nous avons pu saluer nos ami-e-s routard-e-s de la Poulet/Frites.
Une tentative de corruption de la part de leur guide (on ne donnera pas ici le nom) envers nos chers vététistes a échoués. Il a tenté de convertir nos vaillants warriors pour la route ! Mais ceux-ci ne se sont pas laissé duper et ont préféré une trace sinueuse, technique, magnifique plutôt que du bitume qui fond en plein soleil. Le menu ne les a pas séduits, et ils ont préféré de délicieux figolu-maison.
Puis nous (EricB, Guillaume, Lolo, Sam et FredH) avons rejoint Xavier (le local du jour), et 2 nouveaux (futurs dérailleurs ?) Nathalie et BenoitP à la gare pour monter directement vers le plateau Mantois. Et déjà les chemins joueurs, labyrinthiques qui sollicitent du physique et du mental : tonique !. Comme un petit goût de Larchant-l’hivernal sans le froid glacial, mais en échange, beaucoup d’humidité dans cette jungle en sous-bois. Quelle moiteur ! On a cependant échappé aux insectes. Avec ça, quelle idée de partir en Asie pour certains d’entre nous.
Nathalie n’a pas résisté à l’idée de descendre un mur sur son vtt, avec une belle chute sans gravité à l’atterrissage, seulement un peu étourdie. Elle a été déséquilibrée par les branches d’un arbre qui se tenait là le malheureux, et a oublié de freiner. Elle a fait le plein de mur, et nous aussi de mûres, fruits des ronces qui nous ont bien écorchés.
Après une moyenne d’à peine 8km/h sur cette première partie, il a fallu lancer la machine pour espérer finir la seconde boucle beaucoup moins engageante que la première, et ne pas rentrer trop tard sur Paris. Mais d’abord un ravitaillement d’eau fraîche au cimetière du coin, la pause-déjeuner pendant laquelle nous avons remonté le temps pour nous souvenir de notre 1ere fois…. aux Dérailleurs, bien sûr. Mais pas de sieste… ce sera rapporté en haut lieu.
Nous sommes repartis sous une chaleur accablante ; en plaines, nous vous laissons imaginer la souffrance de chacun. Nathalie et Benoit nous quittent à leur tour, après Xavier qui avait d’autres chats à fouetter. Nous avons alterné les sous-bois et plaines, en amputant notre trace de 8 km, vu l’horaire tardif, et malgré la moyenne remontée à 12km/h. C'est à la fin que sont tombées quelques gouttes fraiches : ambiance mousson.
Enfin, nous sautons littéralement dans le train retardé, tant mieux pour nous, car nous arriverons à 18h30 à Paris. Et sans problème mécanique, aucun.
Les échéances à venir n’ont qu’à bien se tenir.