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Les crètes de la Molières

Compte rendu

Bibibibip Bibibip….
Oh m…. Pourquoi il sonne encore ce foutu réveil… ?
Ah, oui, on dimanche, c’est ma première sortie avec les Dérailleurs. Il va faire une super météo, bien
dégagée. Direction le Vercors. Whaou, 40 km 1200 m de dénivelé. C’est beaucoup après 2 ans
d’arrêt. Bon on verra bien. Je vais enfin redonner un peu d’adrénaline à ma bourrique restée
suspendue depuis de longs mois. La pauvre….
Euh, bon, faut que je me prépare et que je n’oublie rien.
Quelle heure est-il ? J’ai rendez-vous avec Didier sur la route. Oui, j’ suis large. Pas de stress on est
dimanche. Bon essayage de cycliste, celui-là non, celui non, celui la ça ira. Ouf.
C’est bon j’ai tout chargé ? Allez go.
Réfléchir, réfléchir… Difficile le dimanche matin. Parfait, je suis pile poil dans les temps. Pis j’ai tout
pris. Enfin, euh, je ne vois pas la roue de mon VTT. Demi-tour, oh la loose pour une première. 15
minutes en retard sur le programme. Ça y est, je suis grillé, mais bien réveillé.
Je rencontre mon nouveau copain de bécane : Didier. Cool. On papote, on arrive en retard, comme
prévu, mais pas les derniers. Cooooool.
Les présentations sont dans les règles de l’art. Nous serons 8 pour cette balade : Nico le Dirlo, Laulau,
le Directeur de Ricou, Ricou, le Directeur de Laulau, Line, la patronne de Paris, Axelle, la patronne de
Grenoble, Sandrine, la patronne d’Axelle, Didier le Lyonnais et moi.
Nous voilà parti, pour notre boucle autour du plateau de la Molière. Traversant Méaudre, avec arrêt
si besoin à l’épicerie pour un dernier ravitaillement. Coooool. Est-ce que j’ai pris assez ? On remonte
la rue en sens interdit. J’adore. Du moment que je n’embête personne.
La rando commence par de larges chemins forestiers, très agréables. Enfin, ça ne ne dure pas. Les
radadas s’enchaînent, et les courtes grimpettes deviennent violentes et bien cassantes. Et mes
mollets me rappellent qu’il vaut mieux ménager ma monture. Un chrono nous annonce 16 km. Ouf,
je ne vais jamais tenir… mine de rien, l’heure tourne et globalement ça monte toujours. Mais c’est
cool, on prend le temps de faire des pauses, et chacun grimpe à son rythme. Ça sent bon de partout,
l’épicéa, …. Je profite du grand air, en écoutant les histoires du groupe. Ca blague, ça tamponne de
toute part. Trop bien. Je suis Didier de près, et assiste impuissant, à la gamelle qui fait ch…. Bon,
colère, patience, évaluation des dégâts. Va falloir décider de la suite. On s’entraide pour rejoindre,
enfin, la salle à manger en cinemascope 3D 360° grand écran, XXXXL, avec vue imprenable sur la
chaîne des Alpes d’un côté, et le plateau du Vercors de l’autre. Le ciel est très clair. Nous sommes sur
le toit du monde. Enfin presque… Casse-croute tranquille, trafic de tablettes de chocolats noirs en
tous genres. Le top : la sieste. Ben oui, faire du vélo, ce n’est pas que pédaler. Nous enfourchons nos
bécanes reposées, et atteignons rapidement le col de la Croix Perrin. Didier accompagné de Laulau décident
de raccourcir et d’aller manger une mousse au chocolat, pour rentrer, sur le goudron descendant.
Nous reprenons les grimpettes, cette fois sur un chemin étroit, surplombant une petite falaise. Les
racines sont nombreuses. Il faut bien négocier pour passer sur le vélo. Pas grave on grimpe à pied. Y a
quand même Ricou qui réussit à tout passer sur le vélo. Whouaip, pas mal… Souvenir de la première
sortie après Covid, dans le brouillard, sans visibilité… Grrrr j’adore.
Et l’effort mérite récompense : la descente : un goulet de bonne largeur d’abord raisonnable, on y a
zigzague facilement. Le pied. Ma bécane se réjouit, et retrouve ses sensations. Moi aussi. Puis le sol

est couvert de grosses pierres. Moins roulant, mais ca passe et ca secoue beaucoup. Chacun arrive à
son rythme. 3eme partie descente, ça sent le petit DH. Tout le monde descend plus ou moins molo
molo. Avec un peu de pratique ça passe, mais ça devient exigeant. Mais c’est exaltant. Un fada nous
dépasse, pas très joli, mais il descend fichtrement vite, sans aucune protection. On reprend un large
chemin forestier. Axelle et Sandrine sont à l’arrière du groupe. Pour une raison inexpliquée, mais que
certains ont imaginés, Sandrine se retrouve par terre les 4 fers en l’air. Pas de mal, mais une bonne
frayeur. Aller expliquer comment tomber sur un chemin plat, large, dur et gravillonné, il a dû se
passer quelque chose. Bon parait que c’est la faute du guidon. Personne n’a de preuve, personne ne
pourra confirmer. Certain(e)s avancent d’autres explications.
La dernière partie commence à la recherche de la dernière descente qui nous ramène à Méaudre. Un
peu d’impro, mais très bien sécurisé. C’est pas mal aussi, ça repose les gambettes. Direction la
bibine….
On retrouve nos deux comparses, à la terrasse de l’auberge le sabot de Vénus. Un petit moment de
repos bien sympa, accompagné d’une bonne bière, et saucisson à partager nos bonnes et mauvaises
aventures du jour. L’heure tourne, mais pas pressé de rentrer à la maison.
Perso, je me suis régalé. Je reviendrais….
Toutes mes pensées finissent vers Didier qui doit maintenant réparer sa cheville.

Fred. B.

Infos pratiques

Nombre de participants :
8 personne(s)
Distance parcourue :
40 Km
Dénivelé positif :
1 200 m

Ressources liées

Activité Les Crètes de la Molière avec Ricou

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