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Les buttes de Bleau avec Lolo et Ricou

Compte rendu

Ce matin là, nous avions RV en gare de Lyon (attention gare au Lion si on poireaute un peu trop à l'espace Voyageurs) pour prendre le train de 9H19 et nous rendre à Fontainebleau-Avon où nous allons récupérer le reste du grand groupe à 10h00 pétantes. Car chez les Dérailleurs on ne lésine pas avec les bonnes résolutions du Nouvel An...on démarre à fond avec 2 guides expérimentés pour nous faire reprendre goût aux sentiers joueurs de la Forêt de Fontainebleau, le terrain de jeux favori des franciliens fondus de la feuille et de la mousse...à cette heure matinale avec une météo bien de saison (un petit 4°c qui nous accompagnera toute la journée), nous embarquons nos montures tout le long des wagons pris d'assaut par les randonneurs en tout genre...même par un temps hivernal, il y a foule sentimentale pour aller crapahuter dans les affleurements rocheux de la forêt domaniale de Fontainebleau réputée pour ses sentiers parfois sablonneux et prisés par la cavalerie.

Après les présentations d'usage, (mais qui se souvient des 21 prénoms... enfin je crois qu'il avait un seul doublon mais me rappelle très bien -certainement à cause de ma mémoire d'éléphant- des 3 prénoms féminins...) chacun choisit son camp :
Lolo pour les pignon_1 , avec une annonce de 30 bornes qui sera transformée en 35 (à cause des pignons 2 qu'il fallut forcément attendre en faisant le tout d'une butte...)
Ricou pour les pignon_2 avec une boucle de 43 km (sans feedback particulier faute d'infiltrés dans le groupe...)

En faisant les comptes, nous voici bien répartis, 11 pignons 1 et 10 pignons 2 qui se donnèrent RV pour la pause casse-croûte à l’énigmatique grotte Béatrix...ben oui c'est qui cette dame qui sonne comme une reine des Pays-Bas et pourquoi se serait-elle réfugiée dans une grotte alors qu'à deux pas elle aurait pu aller sonner à la porte d'un château ? Après tout on s'en fout, d'autant que toutes les roches du domaine semblent avoir un nom en lien avec quelques illustres artistes romantiques qui vouaient leur âme (plus que leur corps) à des muses inatteignables (les pauvres je les plains!) . Donc la fameuse Béatrix aurait effectivement guidé le poète italien Dante (oui l'auteur de l'Enfer dans la Divine Comédie) vers le soit-disant Paradis...

« Au milieu du chemin de notre vie, je me retrouvai dans une forêt obscure, dont la route droite était perdue » Chant1 de l'Enfer

Quant à nous, nous nous sommes point perdus et avons même pu reconnaître une de nos brebis égaré, parti en forêt , sans carte mais en charmante compagnie... il faut se le dire, la forêt n'est plus le lieu de drague d'antan, l'incognito est devenu impossible, donc la prochaine fois, Eric je te conseille, le dernier étage de la tour Eiffel pour être sûr de ne pas te faire démasquer par tes potes Dérailleurs qui naturellement vont jaser... Après cette sympathique rencontre inopinée, nous avons traversé, il me semble, la route de Varsovie qui nous conduisit naturellement à celle du Roi de Pologne et vu les quelques flocons de neige aperçus au sol, nous aurions pu croire être chez Stanislas mais heureusement l'arrivée sur le lieu pour échanger nos victuailles stoppa l'égarement cérébral pour nous concentrer sur l'essentiel: manger sur un beau plateau rocheux aux formes arrondies, reposant sur la fameuse grotte et nous offrant une belle vue sur les pins sylvestres et autres essences de la forêt. Au bout d'une vingtaine de km pour les Pignons1, les estomacs commençaient forcément à gémir et le service de soupes chaudes concoctées par les 2 Laurent fut une attention fort appréciée tout comme les bulles du Sieur Alain qui arrosait un Spé de toute beauté. Mais il faut bien reconnaître que les frimas de l'hiver ne favorisaient pas la causette romantique loin du coin du feu de cheminée (le vrai paradis !) … il fallut donc repartir dare-dare pour éviter à nos extrémités d'être un peu plus tétanisées par le froid. Très vite on se remit en selle pour atteindre la route du Vérificateur qui nous conduisit au point de vue de l'Inspecteur Général car en général on fait vérifier et valider avant de se faire inspecter puis respecter...sauf si on manque de patience et alors on se fait simplement emmerder !

Le retour à la gare se fit par le parc du château de Fontainebleau où nous marquâmes la pause pour prendre la photo du méga-groupe que nous formions ce jour là … 21 dérailleurs heureux qui comme Ulysse ont fait une belle rando malgré une météo, pas « bleau », sauf pour Pablo qui a le sang chaud...

« se foutre du temps, c'est se créer du bonheur » Edwige Derain, voyageuse à vélo , réalisatrice avec Elisabeth du film la route des nuages, diffusé lors de la 31ème édition du festival du voyage à vélo

Sylvie

Infos pratiques

Nombre de participants :
21 personne(s)
Distance parcourue :
44 Km
Dénivelé positif :
500 m

Ressources liées

Activité Les buttes de Bleau avec Ricou

Commentaires

Quelle culture, quelle plume! Je crois deviner qui est la rédactrice. Justement, Sylvie nous avait préparé également un délicieux gâteau pour la pause déjeuner.

mer, 20/01/2016 - 12:16 Permalien
Florence_O

Sylvie, je me suis esclaffee, merci. Le blog de ton amie Edwige :<a href="http://blog-tortue.blogspot.com/">http://blog-tortue.blogspot.com/</a>

sam, 23/01/2016 - 13:30 Permalien

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