Bizarres les lieux de rendez-vous Grenoblois” avoué-je m'être d'abord dit en remontant une rue sombre, entre skate parc et immeubles à peine sortis de terre, sans numéros, vers des garages et entreprises dont les chiens de garde se sont jetés sur la clôture en hurlant à mon passage... "mais montrons que les visiteurs de l'Ouest ne se laissent pas impressionner !". En fait il suffisait de se diriger vers la lumière de l'immeuble éclairé : le radis, c'est tout en haut. Et à l'intérieur c'est très cosy !
La moitié des Dérailleurs et/ou Dépeauteuses y étaient déjà, bien au chaud, autour d'un verre : je retrouve des visages connus et en rencontre de nouveaux, de Grenoble, de la région lyonnaise ou de Savoie, c'est toujours super !
Dès le début, ambiance exotique pour une morbihanno-nantaise, avec le récit du sauvetage d'une Dérailleuse enfermée hors de chez elle à cause d'une clé restée côté intérieur de la serrure, qui après avoir traversé la ville en chaussettes pour envoyer un mail depuis une médiathèque, a finalement été secourue par une opération de varappe urbaine depuis le balcon des voisins (la preuve arrive ensuite en photo, et en personne, avec Mathilde). Toujours avoir sous la main le matériel de grandes voies au complet, on n'y pense pas assez.
Un nouveau arrive, venu pour le ski, pas pour le vélo (il faut de tout pour faire un monde) : Claire et Nico essaient de le convaincre de rejoindre les Dépeauteuses, à grand renfort d'histoires de refuges fermés par temps glacial, de pentes encombrées de blocs d'avalanche gelés, de virages sautés dans les pentes trop raides pour les conversions... il est donc reparti inscrit pour la prochaine formation théorique NA1.
Et puis ma mémoire s'embrouille un peu, entre récits de montagne (dessus comme dedans), de vélo et de vies, annonces de sorties futures, souvenirs de sorties passées, nouvelles des uns et des autres, assiettes de fromage et gratin de courge, la soirée passe vite !
23h : après un petit dessert, il est temps de prendre le vélo que Claire me prête si gentiment et de rejoindre le palace de Nico.

Agnès