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J’ai pris mes quartiers des lunes, à Paladru

Compte rendu

Voici le compte-rendu, fidèle, forcément, de Sylvie, la secrétaire du club qui nous apportait un petit rayon de solein parisien ce dimanche.

Sur une invitation express de Madame Bonnefon, c’est-à-dire via un joli WhatsApp j’ai pris un ticket tout aussi express sur OUI SNCF pour aller passer un WE de réconfort à Grenoble et lui rendre visite à plus d’un titre : sa nouvelle installation comme cheffe mécano vélo dans un atelier de réinsertion, son invitation à une rando VTT organisée par l’Antenne RA avec Jean-Marc et son Quadrix, son package mobilité urbaine pour visiter la ville de Grenoble portée au firmament en 1968... tout un programme et sur le coup, la reprise du VTT n’était pas ma priorité N°1 mais bien inscrite en filigrane comme imprimée sur du papier sécurisé *. D’ailleurs j’étais quasi venue les mains dans les poches comme une parfaite touriste pour arpenter un peu la Grenette et le quartier italien mais j’avais tout de même pensé à prendre ma veste visibilité urbaine (mais très imperméable), deux paires de gants et mon casque au cas où ça se fasse (la rando). Et elle s’est bien faite tout en douceur autour du lac de Paladru suivant un bel itinéraire bien balisé de 6 et de coquilles, un dénivelé abordable même pour les mythiques SUNN invités à la party de nos belles retrouvailles: Marti, Roxane, Carole, Line, Jeannie, Bernie, Didier, Audrey et Sophie la Grande (non pas la chanteuse) tout cela chapeauté par Nicolas, le nouveau maître de cérémonie. Pourtant au départ, cela semblait bien mal emmanché avec une météo pluvieuse qui aurait laissé plus d’un.e parisien.ne sous la couette. Il faut bien avouer que je n’avais pas la berlue, des flocons semblaient même s’écraser sur le pare-brise juste avant notre arrivée sur le parking de Charavines. Déjà je commençais à déclarer forfait mentalement mais lorsque je vis toutes ces têtes connues sortir des berlines, je me suis bien dis que j’étais foutue et qu’il allait bien falloir aller affronter les éléments car de fait les dur.e.s à cuire de la région étaient bien tous au RV. Enfin ils savent aussi composer avec sagesse puisque nous nous sommes d’abord rendus au bistrot du coin « le Gardian » pour compter les coeurs vaillants autour d’un expresso. Tout juste 11 comme une belle équipe de foot qui se donne de l’élan avec un ange gardien de choix qui a su motiver ses troupes à la première éclaircie enfin venue. Tous en joie nous sommes donc finalement bien parti.e.s à l’assaut d’un chemin menant sûrement à Compostelle composé de charmants sentiers forestiers assez pentus et bien fournis en galets humides et glissants à souhait, parfaits pour le décrochage et la mise à pied (me concernant). Peu importe le résultat, ici ce qui compte c’est d’arriver à temps pour la photo de famille et cette fois-ci ce fut à l’ombre forgée d’un baobab improbable sur cette berge du Paladru, qui l’eut cru ?
Les 2 SUNN allongés étaient enfin ressuscités alors que celui d’en haut commençait enfin à nous faire de l’œil. Mais ce fut de courte durée préférant certainement nous laisser aux mains de la jeune et experte serveuse de cette brasserie que nous aurions pu nommer « L’abri du Dérailleur» tant sa tonnelle tombait à brûle-pourpoint pour nous protéger et nous permettre de finir nos victuailles bien au sec. Au bout d’une bonne heure de palabres autour de nos boissons chaudes et des spécialités made at home -ici des pâtes de coings (merci maman Roxane), là des financiers aux poires (merci Didi) ou encore de la friture du lac (oui merci ici ça grésille encore) -, Marti, l’ange-gardien, finit par nous convaincre d’abandonner définitivement le bitume pour se laisser encore enrubanner par le tracé de la N°6. Il nous annonça un reste à parcourir d’une dizaine de bornes pour un 300 de D+ et un roulage de 2H max...tout fut exact. Pour une fois que nous avions affaire à un guide qui ne ment pas ! Et donc nous repartîmes tous en cœur remettre nos corps dans un état de chauffe dit « de confort » et nous rendre sans encombre jusqu’au bourg du PIN qui, avec sa belle fontaine publique, parfaite pour décrotter nos montures, eut la fâcheuse tendance de se faire prendre pour un CHARAVIN mais non, nous n’avions pas bouclé le circuit d’autant qu’une nouvelle averse s’était invitée à la danse de Charavines ! Cette fois-ci nous reçûmes le salut sous la toiture avancée et typique d’une grange de fortune nous permettant de ressortir nos applis du jour « Rain Today » et estimer l’avancée des tâches bleues et la durée de notre « Stop and Ride ». Au final, le timing de Marti fût parfaitement respecté avec un retour au parking à 16H pétante nous laissant le bon temps pour jouer avec la station de lavage à disposition de ce site VTT FFVélo labellisé ....pour la prochaine fois, on s’est mis à rêver d’une Douche Hommes-Machine histoire d’économiser l’eau, ça serait le concept DHM...et ça changerait de l’IHM !
En conclusion, ce fut un super moment sans chute et sans casse si bien maîtrisé car voyez-vous mon seigneur, vous aviez affaire ce jour-là à la fine fleur des Senior de l’antenne RA !
Et voilà comment j’ai pu reprendre tranquillou mon TGV de retour pour la Capitale et remettre en boucle mon Eddy préféré, bien à l’aise dans mon cuissard !
« La cité des mâles veille sur le quartier des lunes
Elles veulent y faire leurs places et doivent y bouffer du bitume
-Bis ou y laisser quelques plumes-
De peine, de veine, tenaces
Elles brillent d’audace
S’enflamment, un flegme qui brûle, si belles
Bien plus qu’au soleil »

Infos pratiques

Nombre de participants :
11 personne(s)
Distance parcourue :
27 Km
Dénivelé positif :
700 m

Ressources liées

Activité Rando VTT avril

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