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A Clisson on en a pris plein les jambes et les yeux !!!!

Compte rendu

Comme d'accoutumée, c'est une personne qui découvre le club qui nous écrit quelques lignes... Merci Corinne pour le superbe compte rendu....

Week end VTT Dérailleurs – Clisson 24 et 25 Août 2019

« si vous pensez que l’aventure est dangereuse, je vous propose d’essayer la routine… Elle est mortelle… » Paul Coelho
A Elodie… merci.
Le rendez-vous est pris chez Gwénola à Cugand le vendredi soir. A part les quelques mails échangés, je ne connais personne. Les Dérailleurs ça me parle pour en avoir échangé avec Elodie que j’ai rencontré à La Pride de Nantes. J’ai ensuite contacté Lucie qui m’a mise en relation avec Gwen. Minimaliste mais efficace. En tout cas, ça communique plutôt très bien…
Il est 21h15 quand je sonne chez Gwen. Les Dérailleuses sont là : Caro, Nolwenn, Hayet, Jess, Patricia blessée qui ne roulera pas, Lucie et Gwénola. Carine doit nous rejoindre au moment du départ. Les filles s’affairent tranquillement en cuisine. Je fais connaissance progressivement avec chacune de ces amoureuses du vélo tout terrain.
Echanges cordiaux, amicaux… de la bonne humeur et beaucoup de connivence dans ce groupe. Je me sens accueillie. C’est de bon augure pour la suite.
Après un énième verre – ou mug- selon les préférences, et une fois les derniers détails de logistique réglés, chacune s’en remet à Morphée jusqu’au réveil 7h45.
On s’affaire, organisant notre temps entre préparation du matos et préparation du pique-nique. Les réservoirs d’eau en tout genre sont remplis à ras bord car le soleil a promis d’être généreux !
9h30. Photo de groupe par Violette qui aura pris soin de nous durant tout le week-end ; Merci !! Puis les premiers coups de pédales…
Très vite, nous serpentons sur les monotraces en sous-bois qui qui nous mèneront à intervalles assez réguliers en bord de Sèvre, longeant dans un premier temps, la rive Loire Atlantique puis ensuite, la rive Vendée/Maine et Loire, pour revenir en Loire Atlantique. Les villages s’égrainent au fil des 51 kms.
Les paysages bucoliques, aux couleurs de fin d’été, donnent un air de vacances à ce week-end… mais pas question de flâner ! Le parcours a beau être charmant, il n’en reste pas moins technique et exigeant, avec des descentes où maîtrise, sang-froid et distance de sécurité sont de rigueur et où les « raidillons » casse pattes font monter au plus haut le cardio ! Sauf pour Nolwenn qui, tel un yoyo, s’éclate à monter puis descendre et remonter encore… Où est passé la jeunesse de mes jambes ?
Le circuit est varié à souhait et nous prenons beaucoup de plaisir. Les nombreux points d’eau, repérés par Gwen, pour se désaltérer et refaire le plein des bidons et poches à eau, sont l’occasion de pauses réparatrices et de batailles d’eau rafraichissantes !
A leur approche, nous contemplons la beauté des sites où la Sèvre coule… les heures et jours heureux des riverains et promeneurs de passage… Et quoi de mieux que l’immersion dans ces eaux douces pour apprécier davantage encore cette charmante randonnée VTT ? A la demande insistante de Hayet :), Gwen nous amène nous baigner non loin d’un vieux moulin à aube aujourd’hui à l’état de ruines. O temps suspends ton vol ! (euh non ce n’est pas une sortie parapente !!!) Vous, Dérailleurs, suspendez votre effort !!! Les corps de ces dames, meurtris par les 38 kilomètres déjà parcourus, remercient l’autre Dame, Nature, de laisser là un chaos rocheux, retenir l’eau courante d’une chaussée, pour en faire un spa naturel… Elle n’est pas belle la vie ?
C’est un peu en traînant des pieds que nous enfourchons nos montures d’aluminium et d’acier, fidèles destriers que rien n’arrête plus. Encore des passages techniques et des séries de montées et descentes, puis c’est l’arrivée à Cugand. Quelques poignées de noisettes ramassées par Lucie seront dévorées pour le goûter que nos hôtesses avaient anticipé pour nous.
On se pose. Du vert plein les yeux, ivres des effluves de fougères et de mousse des sous-bois ; aux oreilles le doux pépiement des mésanges, passereaux et autres martin-pêcheur, mêlés aux craquettements des insectes, contraste saisissant avec les stridents coups de frein de nos machines (Jess, spéciale dédicace !), la sonnette bienveillante de notre guide et les beuglements sauvages « droite » ou « gauche » de nos voix concentrées par l’effort. La peau tannée par le soleil et la poussière, et un goût de « reviens-y » qui nous obligera, docilement, à recharger les batteries devant une bonne bière puis à la table de la pizzéria de Clisson, avant de retourner dans les bras de la déesse des songes… d’une nuit de vétété.
Le masochisme est le plaisir que l’on éprouve à souffrir. Après le tour de force du samedi, place à l’épreuve du dimanche !
Départ 10H30, direction Clisson par les chemins creux et sentiers viticoles, pour une visite guidée du site du Hellfest. C’est notre intermittente de la crêpe bretonne, la reine du bilig et de la galette complète qui s’y colle avec joie : j’ai nommée Carole :) !
Bluffées !!! Toutes !!! Les métalleux n’ont rien à envier à notre César national, l’as de la compression métallique… les défenseurs du 2ème art au service du 4ème ! Non, il ne s’agit pas d’une partie de tennis mais de la découverte du terrain de jeux de lumières, de sons, de voix d’un des plus grands festivals de « musique extrême ». Il y a du génie partout. Même là où on l’attend pas (Toute ressemblance avec ma personne ne serait que fortuite :) :) :) ). On entendrait presque le son des guitares électriques et des caisses de batteries !!!
Gwénola nous a promis un circuit roulant ; elle ne s’y est pas trompée. Les difficultés, bien qu’existantes, sont moindres et permettent d’enchaîner les kilomètres sans trop s’épuiser. Mais le plaisir est toujours là. Intact.
Au gré des rangées de ceps de vignes du Muscadet plantés sur les hauteurs, là encore notre randonnée nous permet de découvrir les villages et communes qui animent le paysage, non sans prendre garde à ne pas nous perdre dans les dédales de ruelles qui les composent.
La variété des paysages, des terrains, des ambiances, donne par sa trace humaine, une note plus terroir et agricole. Les croix et calvaires qui jalonnent la centaine de kilomètres parcourus renforcent cette empreinte. Et ce n’est pas Marie, sur le promontoire d’une grotte croisée au détour d’un chemin en fin de circuit qui démentirait ce ressenti. Sous sa protection (ou presque), les derniers coups de pédales nous ramèneront saines et sauves à Cugand… Je dis « presque », parce qu’une crevaison aura eu raison de mon vélo… Je soupçonne les Dérailleuses, en guise de bizutage, d’avoir « percée » ma chambre… :) :) love you girls !!!
Fin de parcours après 53 kms. On déchausse, on retire le casque et les lunettes, on pose le vélo.
104 kms au compteur, + de 1200 D+ sur le week-end, une blessure sans gravité, une crevaison, et certainement 2 adhérentes de plus chez les Dérailleurs dans les jours suivant !
VENI, VIDI, VICI !!!
Je ne me sentais pas forcément capable de tenir la distance et les difficultés mais les échanges avec Lucie et Gwen m’avaient mise en confiance. Merci les filles ! Non seulement je n’ai pas démérité, ni aucune de mes acolytes du week-end d’ailleurs, mais j’ai vraiment passé un agréable moment, entourée de femmes formidables que rien n’arrête mais qui savent s’arrêter pour l’autre. Un groupe de passionnées pour qui pratiquer le vélo, et le VTT en particulier, est davantage un moyen ludique de progresser dans la nature et de partager sa passion que la volonté féroce d’affronter ou d’impressionner des egos surdimensionnés, des filles pour qui le coeur est avant tout l’organe de la bienveillance et de l’amour et pas seulement un muscle qui permet de se surpasser dans les efforts…
La pratique du vélo comme je l’aime : humble, simple, jovial et convivial. Pour celles qui n’osent toujours pas, n’attendez plus !
Corinne 

Infos pratiques

Nombre de participants :
8 personne(s)
Distance parcourue :
104 Km
Dénivelé positif :
1 200 m

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