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Bike A Mours

Compte rendu

Les parisiens ont le RER-C, les antennes ont le co-voiturage. A Grenoble, on vous recommande le service Uber-Ricou. Le véhicule n’est pas très grand, mais la compagnie des plus agréables. RdV en bas de chez moi à 6h30. Un dimanche matin, pure folie ! Vu l’heure on a des doutes : ajoutez à cela qu’une rumeur perfide a soufflé depuis Paris qu’un passager régulier du service en altérait régulièrement la ponctualité. Eh bien non : texto reçu à 6h28 « arrivée prévue 6h42 ». A 6h41 et 55s, Uber Ricou s’arrête devant ma porte. Ce que les franciliens peuvent être médisants parfois…Petit casse-tête pour accrocher un troisième VTT sur le joli porte vélos Thule tout neuf – le modèle qu’on voit plus souvent derrière une Audi A5 qu’au cul d’une Dacia – mais Lolo plie le tout dans le coffre, le passager de 6h42 inclus, et en voiture tout le monde.

Le co-voiturage, c’est bien pour la tchatche. Quand on se traine 3 à 500 m derrière les autres pendant la rando, le trajet c’est bien la seule chance qu’on a de papoter avec qui que ce soit de la journée (on rappelle qu’en Rhône Alpes, les distances ne sont utilisées que pour les dénivelés). Le dénivelé, parlons-en. Marti avait proposé un gentil 2 pignons, 35 bornes et 900m D+. Parfait pour se remettre de deux jours de ski intense. Un heureux hasard avait transformé ce charmant programme en 48 km et 1400m D+… tiens donc. L’option 35 km restait au programme, c’était le plan d’Edwige et Roxane. Ouf !

Arrivés sur les lieux, on est heureux de retrouver Marti. Il est venu avec trois potes… on craint le pire pour le rythme de la rando : tout d’abord Rémy, un gosse de 20 ans, et Fabien un jeune collègue de Marti. Ca commence mal. Mais voilà que Fabrice, le papa du gamin, avec quelques rondeurs et forcément plus âgé, est aussi de la partie. Quelle bonne idée de l’avoir invité c’est bien lui qu’on attendra dans les côtes. Et hop, tout le monde s’inscrit sur le parcours 48 km. Oh, le présomptueux et fier que tu fais… Fabrice roule avec assistance électrique, et en plus c’est un mâle hétéro, qui ne tremble donc pas dans les descentes, lui. Bref, tu seras puni et devras boire ta coupe de bon trainard.

L’intérêt d’être lent, c’est qu’au moins on profite du paysage (j’ai pas déjà écrit ça dans un autre compte-rendu ? Ça devient lassant de se répéter). Ce pays de Mours, à deux pas de Royans, est un vrai petit bijou : paysage forestier de collines sur la rive droite de l’Isère d’où on a une vue imprenable sur le Vercors et, plus loin au nord, la Chartreuse. Le tout sous un soleil radieux, et un aberrant 20° à l’ombre en cette mi-février. Une organisation au top, et un parcours presque uniquement en monotrace – on devrait d’ailleurs prévoir quelques passages en double trace supplémentaires, parce que les papis en VAE qui vous font dégager sur le côté pour ne pas être ralentis, à la longue c’est un peu gonflant… Oui, oui je sais, j’y viendrai aussi…

Un panneau « souriez » agrémenté d’un immense smiley est posé dans un virage. On se dit « tiens les organisateurs ont de l’humour ». Et bien pour l’humour on ne sait pas, mais ce qui est sûr c’est qu’ils ont du goût. Parce qu’à la sortie du virage se tient un ravissant photographe en position de chevalier servant qui méritait bien tous ces efforts. On le retrouve une deuxième fois, le joli photographe, toujours annoncé par sa pancarte, et là bien sûr l’effet de surprise étant passé, je m’arrête pour échanger quelques mots.

Au deuxième ravito, la bande des garçons Lolo, Ricou, Fabrice, Fabien, Rémy et Nico, prennent leur temps et dévalisent le buffet. Hélas, les filles ne sont pas là. Et il faut se décider : option « courte » ou option longue. J’opte pour l’option courte, largue les garçons, qui de toute façon n’ont pas dû s’en rendre compte, et j’espère en vain retrouver les filles. Jamais je n’aurais cru courir un jour après les filles… On se retrouve finalement à l’arrivée avec Roxane, dont c’était la première sortie sérieuse après une longue absence, et Edwige, la locale de l’étape ; nous passons un bon moment ensemble au soleil autour de nos ravioles. Les garçons nous rejoignent, semble-t-il assez fatigués (bien fait pour eux !), et on continue la tchatche aidés d’une petite bière pendant leur repas. Les GPS concluront à 52 km 1550 m D+ pour le parcours long et 40 km 1150m D+ pour le court. Ben oui, on vous avait annoncé 2 pignons. On attend la prochaine sortie 3 pignons :-)

On s’attarde encore avec un des organisateurs assez intrigué par ces « Dérailleurs » ; on lit dans les regards de certains garçons qu’on prendrait plaisir à lui faire découvrir de nouveaux horizons et quelques à-côtés de notre association.

Allez, l’heure des bises et des on-la-refera-l’année-prochaine est venue. Marti s’excite déjà sur un flyer qui promet 60 km et un dénivelé indécent – il faut qu’il en parle à Sophie. On compte sur Edwige pour organiser une nouvelle sortie sur ses terres. On prend encore quelques photos, puis on raccroche les vélos derrière la voiture garée en lisière du stade de foot. Les mômes en bordure de terrain parlent des filles à peine mieux que le président des Etats-Unis ; on se bouche les oreilles ; Lolo comprend pourquoi il n’a jamais aimé le foot. Moi je sais pourquoi je me sens bien avec les Dérailleurs.

Infos pratiques

Nombre de participants :
9 personne(s)
Distance parcourue :
52 Km
Dénivelé positif :
1 550 m

Ressources liées

Activité BIKE IN MOURS (holala !! )

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