(Citation d’Etienne F de Soissons)

Effectivement, il fallait être motivé pour 1h10 de train et aussi:
EricG pour lutter contre son virus, EricR (le retour) pour se lever, Etienne pour rouler 170km*2 en voiture (mais était-ce une contrainte?), Freddo pour se remettre à son VTT au repos depuis la Gereve, LaurentJ pour se remettre en selle malgré une sortie la veille, Nathalie pour 2h30*2 de transport. Pour ma part, motivé à 100% - malgré 2 inscrits au calendrier :( - car le site valait vraiment le coup d’œil et de pédale. C’est sans doute pour ces raisons que le soleil lui aussi s’est montré plus que motivé pour nous accompagner toute la journée, avec bronzage au pique-nique. Cookies vegan (on a parlé specisme), chocolats, thé. On a évoqué l’actualité politique brûlante (qui donne froid dans le dos). Et discussion : du chien nommé Mesrine comment arriver à la bande à Baader, via le 7eme art.

En ce qui concerne notre bande, le sentier était engagé, parfois technique, voire avec du portage. Nous avons enroulé les carrières de sable. La trace était labyrinthique pour profiter au maximum des opportunités du massif : singles, plateau de dalles, la Mer de Sable dans laquelle nous nous sommes volontairement enlisés, et aussi des points de vue qui s’offraient à nous. Autour du village de Poligny, le terrain a évolué vers du plus roulant à travers champs, histoire de reprendre de la vitesse et de ne pas rater le train de 17h27.
Au chapitre des désagréments, nous avons longé un terrain de Ball-trap, les tirs se rapprochaient peu à peu puis de très près, à tel point qu’Etienne a reçu des restes de plomb par le casque. Mais il fut consolé par la vision de 2 magnifiques Porches 911 (j’avais la même en version Majorette). On aurait pu aussi se prendre de l’insecticide balancé par un camion-tracteur, heureusement qu’on parlait bio et AMAP 2 heures avant. Enfin Laurent a failli laisser son pédalier sur place, à réparer d'urgence, mais on ne risquait pas de le perdre avec le bruyant craquement sous ses coups appuyés de pédales. On aurait pu perdre par contre Eric et Nathalie lors d'une descente tellement rapide, que ces deux là ont été tout droit: pas de relais!

Ne pas se fier aux km et dénivelés : ce fut une vraie 2 pignons, engagée, avec les cuisses et les genoux douloureux à l’arrivée. A l’arrivée ? des Derailleur-se-s comblé-e-s par le paysage et ce soleil rayonnant .… « Et c’est pas fini ! »
Alors en route (pas En Marche) pour une version 3 pignons ? Qui est motivé ?

PS: penser à s'inscrire sur les randos, c'est préférable pour l'organisation et le groupe.